Description
Écologie
Le pleurote en huitre pousse de l’automne à l’hiver selon les régions, en touffes sur les feuillus vivants ou tombés. C’est un parasite de blessure mais il est également saprophyte.
Comestibilité
C’est un comestible honorable, si l’on n’est pas rebuté par la flaccidité de sa chair. Contrairement aux cèpes ou au girolles, il ne se suffit pas vraiment à lui-même simplement poêlé, il bénéficiera largement d’être cuisiné de manière plus élaborée, en mélange ou en accompagnement.
Culture
La culture semble avoir démarré en Hongrie et s’est maintenant étendue en Europe, en Amérique et en Asie, sans faire toutefois trop de concurrence au champignon de Paris. Il est plutôt vendu comme champignons des bois
D’abord pratiquée sur des billes de bois ensemencées et enterrées, elle se fait maintenant sur un substrat stérile de déchets végétaux maintenu à la température et au degré d’humidité adéquats, ce qui permet une production plus abondante dans des délais très courts.
Une autre espèce de pleurote fait l’objet d’une culture : il s’agit du Pleurote du panicaut.
Espèces proches et risques de confusion
L’espèce la plus proche est le Pleurote corne d’abondance, Pleurotus cornucopiae, plus précoce (mai à juillet) et présentant des lames décurrentes jusqu’à la base du pied où elles forment de profonds alvéoles.
On peut également citer Pleurotus pulmonaris, plus clair, blanchâtre et jaunissant, à lames couleur crème non décurrentes.
La confusion éventuelle est sans danger, ces espèces étant également comestibles.
Propriétés antitumorales
Une lectine dimère a été isolée à partir des sporophores comestibles frais du champignon Pleurotus ostreatus. La lectine a exercé une activité antitumorale puissante chez des souris porteuses du sarcome S-180 et d’hépatome H-22. La survie de ces souris a été prolongée et l’augmentation du poids corporel réduit après le traitement par la lectine